Margaux, parle-nous un peu de toi

Je suis une jeune femme de 30 ans, dynamique, sociable et curieuse. Je suis également une tata comblée, de deux petites filles de 3 ans, des sœurs jumelles, avec lesquelles j'aime passer du temps et leur apprendre de nouvelles choses. J'habite depuis plus d'un an à 20 minutes de Trappes, dans la campagne des Yvelines où je retrouve le goût des choses simples et la forêt, que j'adore.

Je suis la nouvelle coordinatrice de l'Atelier de Quartier de Trappes et j'ai pour missions d'accompagner les locataires dans l'entretien et les petits travaux de leurs logements en leur offrant des ateliers pédagogiques (bricolage, upcycling ...) pour renforcer leurs compétences, favoriser le vivre ensemble et valoriser les savoir-faire.

Je travaille dans l'ESS depuis plusieurs années : j'ai eu la chance d'œuvrer dans le secteur de l'insertion au sein de la structure Envie (autour du réemploi des appareils électroménagers), de lutter contre le gaspillage alimentaire avec l'Association Linkee et de découvrir le monde des jeux coopératifs chez Belugames.

Ressens tu une charge mentale écologique ?

Je ne ressens pas particulièrement une charge mentale écologique mais je pense que l'inflation actuelle et le changement climatique sont les meilleures "excuses" pour se réinventer et pour changer nos modes de consommation.

Éco-friendly, éco-convaincu ou carrément Zéro Déchet ? Quel est votre degré d’investissement dans un mode de vie écologique ?

Je dirais que je suis plutôt eco-friendly : j'aime savoir ce que je mets dans mon assiette et je fais attention à acheter des produits locaux. Mon investissement se traduit principalement par mes choix professionnels qui se tournent vers des structures porteuses de sens. Je crois qu'il est de notre devoir de changer notre manière de consommer pour apporter un renouveau et évoluer dans un monde plus solidaire, écologique et coopératif.

Je me suis récemment mis au jardinage et l'été dernier, j'ai créé mon premier potager. J'aimerais pouvoir produire plus de légumes et pourquoi pas, un jour, atteindre l'autosuffisance.

Par ailleurs, le réemploi fait partie de ma vie. J'adore chiner des meubles et objets, en brocantes ou encore sur Le Bon Coin. Je me tourne naturellement vers le marché de l'occasion et de seconde main car je trouve le "vintage" plus joli, écologique, économique et de meilleure qualité. 

Dans quel domaine souhaites tu emmener les gens dans ta transition ?

Je souhaite emmener les gens vers le bricolage pour leur permettre d'être plus autonomes. A travers mon travail et au quotidien, je souhaite démontrer que des solutions d'auto-réparation et de co-réparation existent et qu'il est intéressant d'y participer, aussi bien pour l'environnement que pour son porte-monnaie.

Le bricolage est à la portée de beaucoup de monde, il faut juste avoir les bons outils et conseils pour se lancer. Plus globalement, je souhaiterais pouvoir démontrer aux gens qu'acheter "neuf ", en France, n'est plus LA solution et qu'il existe d'innombrables possibilités innovantes, écologiques, économiques et sociales pour y remédier. 

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