Laura, parle-nous un peu de toi
Jeune trentenaire, c’est après mes premières expériences professionnelles en Europe de l’Est que j'ai décidé de revenir vivre en Ile-de-France, la région qui m'a vu grandir.

Depuis début avril, j'ai rejoint les Fées Récup en tant que chargée de l'organisation et de la gestion de l’entreprise.
En parallèle, je porte le projet d'un tiers-lieu autour de la revalorisation du vêtement (réparation, customisation, transformation) dans le Val d'Oise.

Éco-friendly, éco-convaincu ou carrément Zéro Déchet ? Quel est votre degré d’investissement dans un mode de vie écologique ?

Pour le moment, je suis au stade d'éco-convaincue. J'ai choisi de devenir pesco-végétarienne, il y a quelques années, à la grande surprise de mon entourage, pour réduire mon impact carbone.

Ancienne adepte de la fast fashion, j'achète aujourd'hui essentiellement en friperie, en seconde main ou des vêtements upcyclés. J'adore exprimer ma personnalité ou mon humeur à travers mes vêtements.

En travaillant chez Les Fées Récup, j’ai l’occasion de découvrir des astuces pour fabriquer des produits moi-même ou réutiliser des matériaux et j'espère pouvoir être très vite Zéro Déchet.

Quand et pourquoi a eu lieu ta prise de conscience écologique ?

C'est lors de mes voyages et de mes années à l'étranger que je me suis réellement rendue compte de ce qui nous entourait et qu'il était urgent de faire quelque chose pour protéger notre fragile écosystème. Quand j'ai vécu à Salzbourg, j'ai compris que la France devait passer à la vitesse supérieure. En Autriche tout comme l'Allemagne, le recyclage y est à une toute autre échelle !

Ressens-tu une charge mentale écologique ? 

Oui et non. A la maison, on fait déjà très attention, dans un souci d'économie mais d'un autre côté, j'ai l'impression que ce n'est jamais assez.
J'essaye de trouver, chaque mois, un nouveau geste écologique à notre liste!

Quels sont les nouveaux gestes qui te facilitent la vie ?

La gourde, un indispensable !
Pour les courses, je prends toujours des tote-bags et des pochons pour le vrac. Quand je ne peux l'éviter, je privilégie l'achat de produits alimentaires avec un contenant en verre plutôt que ceux en plastique pour pouvoir les réutiliser.
Je choisis plutôt la seconde main, même en matière d'informatique et téléphonie. En général, je voyage léger et je prends avec moi ma panoplie de produits réutilisables !

Dans quels domaines souhaites-tu entraîner les gens dans ta transition ?

Avec mon projet de tiers-lieu, j'espère montrer aux gens qu'il est possible de faire du neuf avec du vieux, de réparer mais aussi l'importance de choisir des matières textiles qui durent dans le temps. Et pour ceux qui auraient peur de la monotonie, il y a toujours l'option de la customisation!

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