Caroline, parle-nous un peu de toi

Je m'appelle Caroline Grosjean, j'ai 38 ans et j'habite dans les sud des Yvelines. Je suis consultante en communication et RSE. Je suis flûtiste depuis plus de 30 ans et je joue actuellement dans un groupe jazz-funk Full Bazar Small Band. En parallèle, je suis bénévole dans plusieurs associations de mon territoire liées aux enjeux sociaux et environnementaux.

Éco-friendy, éco-convaincu ou carrément Zéro Déchet ? Quel est votre degré d’investissement dans un mode de vie écologique ?

Je suis une éco-convaincue à tendance zéro déchet, en perpétuelle amélioration. J'ai beaucoup travaillé sur mon alimentation (bio, circuit-court, local, anti-gaspi), je sais que j'ai encore beaucoup à faire pour réduire voire arrêter ma consommation de viande pour réduire mon impact. 

Quand et pourquoi a eu lieu ta prise de conscience écologique ?

Mon premier déclic c'est au lycée, en cours de SVT, lorsque j'ai appris que l'eau douce et consommable sur Terre représentait 3% de l'eau. Depuis ce moment-là, je fais très attention à mon usage de l'eau.

Ressens-tu une charge mentale écologique ? 

Oui, lorsqu'on souhaite consommer de manière responsable, cela demande un véritable effort pour aller chercher des objets de seconde main, pour acheter directement au producteur. En revanche, c'est une charge que je partage avec d'autres personnes car nous nous sommes organisés pour faire vivre une AMAP, pour se partager des objets, pour organiser des sorties écologiques avec les enfants, etc… 

Quels sont les nouveaux gestes qui te facilitent la vie ?  

Mon nouvel usage, c'est celui du vélo. Depuis quelques années, j'ai repris le vélo et surtout pour des petits trajets du quotidien. Comme j'ai un enfant en bas âge, j'ai un chariot et tout le monde nous remarque. Des personnes viennent me parler pour me demander des conseils sur cette remorque, cela crée la discussion et je vois maintenant d'autres parents qui pédalent avec un chariot pour leurs enfants.

Un DIY à partager ?  

J'aime particulièrement les low-tech et pour limiter l'impact de ma consommation électrique, j'ai créé une marmite norvégienne qui permet de poursuivre une cuisson dans un contenant hermétique. Voici comment j'ai créé la mienne : une vieille caisse en bois avec un couvercle dont j'ai garni l'intérieur de plaques de polystyrène récupérés, recouvertes d'une couverture de survie. Au fond de la caisse en bois, j'ai collé des bouchons de liège pour poser ma casserole bouillante sans abîmer le bois. Une fois la caisse terminée, je pose ma casserole à l'intérieur, je l'entoure d'un chiffon pour bien la calfeutrer et je referme la caisse. Parfait pour faire cuire des pois chiches toute une nuit !

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